Utiliser des tests ADN pour rechercher des maladies génétiques

test ADN

Comme une vraie boule de cristal, les analyses adn permettent de vous donner des indications sur votre santé future. Même si ces tests adn ne peuvent pas vous dire exactement si vous souffrirez un jour de la démence ou du cancer du sein, de maladies cardiaques ou encore de l’alzheimer. Dans tous les cas, il faut faire des analyses génétiques du terrain héréditaire !

A quel moment pratique-t-on une expertise ADN ?

Dans certains secteurs de la médecine comme la génétique des maladies et des tumeurs par exemple, les échantillons d’adn permettent d’identifier des facteurs à risque, des adaptations thérapeutiques ou encore des cibles thérapeutiques. 

C’est grâce à cela que l’on a mis en avant la médecine de précision, adaptée au traitement d’une personne, à son type de cancer et aux diverses mutations et variations. 

Chez des personnes ne présentant aucun symptôme, le dépistage génétique des profils adn peut se faire :

  • Chez un être faisant partie d’une fratrie risquée (ancêtres à risques, arbre généalogique rassemblant des proches diabétiques…) ;
  • Chez un individu à risque d’avoir des enfants malades ;
  • Sur un embryon ou un fœtus pouvant être porteur de maladie génétique (trisomie…)
  • Chez des personnes lambdas mais dont les prédispositions à des maladies génétiques sont non négligeables.

Dans quels cas le test ADN est-il autorisé en France ?

Nombreuses sont les personnes à vouloir faire des tests adn. Que ce soit en termes de filiation (test de paternité, test prénatal…), dans le but de découvrir ses ancêtres ou encore d’éventuelles maladies.

faire un test ADN

Mais en ce qui concerne le test ADN sur les données génétiques, le cadre légal autorise : 

  • Les tests de diagnostiques ayant pour but de tester l’enfant ou l’adulte présentant des symptômes d’une maladie et nécessitant une rapide prise en charge ;
  • Les tests qui prédisent une maladie donnée pour examiner une prédisposition a une maladie d’un individu qui fait partie d’une famille risquée ;
  • Le test prénatal ou préimplantoire pour les familles où l’un des parents ou l’un des enfants à une malformation des chromosomes. Le diagnostic va viser in utero si le fœtus est sujet à des maladies. Les tests préimplantatoires eux, sont faits pour transplanter un embryon non-atteint ;
  • Les tests d’hétérozygotie : pour les maladies qui peuvent revenir. Elles ne se multiplient que lorsque les deux versions d’un même gêne mute. C’est le cas par exemple de la muscoviscidose.

Si vous vous demandez quel test ADN choisir, vous aurez des informations comme ici

Comment se passe un test adn ?

Pour faire un test adn, vous devez recueillir l’échantillon de votre salive dans l’enveloppe prévue à cet effet. L’écouvillon est à introduire contre la paroi interne de la joue durant une quinzaine de secondes. Cet échantillon sera ensuite envoyé dans les laboratoires pour une analyse complète de votre patrimoine génétique. 

Vous pouvez commander des kits de test chez vous. Après étude de vos empreintes génétiques, vous recevrez les résultats du test dans un délai adapté par la poste. 

Les enjeux possibles pour accélérer les possibilités de séquençage

Aujourd’hui les tests génétiques profitent de l’évolution de la science en termes de séquençage automatisé de l’adn. Ce séquençage pour l’analyse génétique peut se faire en 3 dimensions :

  • Analyse adn d’un large groupe de gènes relatifs à une maladie ciblée dépendamment des symptômes du patient. Les dégradations sont connues pour interpréter les mutations génétiques ;
  • L’exome : prenant en compte la totalité des 22 000 gènes d’un patient
  • Le séquençage total du génome.

Si l’on détecte une maladie qui peut être héréditaire ou avoir une origine génétique, le test de recherche généalogique permet de dépister chacun et de trouver le traitement adapté. 

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