Ces dernières années, la popularité des cigarettes électroniques a connu une croissance exponentielle, donnant naissance à ce qu’on appelle désormais la « vape culture ». Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de cette nouvelle tendance ainsi que les dispositifs utilisés pour vapoter.
Pourquoi un tel engouement pour les cigarettes électroniques ?
Il existe plusieurs raisons expliquant le succès grandissant des cigarettes électroniques. D’une part, elles sont considérées comme une alternative moins nocive au tabac traditionnel, grâce, notamment, à l’absence de combustion. De plus, les études suggèrent que les cigarettes électroniques peuvent aider à réduire ou même arrêter la consommation de tabac, en fournissant aux fumeurs une dose contrôlée de nicotine sans les nombreux autres produits chimiques présents dans les cigarettes classiques. Vous pouvez avoir plus d’infos ici.
D’autre part, la « vape culture » attire également les non-fumeurs qui y voient un moyen ludique de profiter du vapotage tout en évitant les dangers potentiels du tabagisme. Les e-liquides disponibles pour les cigarettes électroniques existent en effet avec différents taux de nicotine, dont certains ne contenant pas du tout de cette substance addictive. Enfin, l’aspect esthétique et les nombreuses saveurs proposées par les fabricants de e-liquides participent également à la popularisation de cette pratique auprès d’un public varié.
Les dispositifs de vapotage : comment ça marche ?
Les cigarettes électroniques, également appelées e-cigarettes ou vaporisateurs personnels, sont des dispositifs fonctionnant grâce à une batterie et permettant de simuler l’acte de fumer en chauffant un liquide, appelé e-liquide. Ce dernier est converti en vapeur, qui est inhalée par l’utilisateur.
Les différents types de cigarettes électroniques
Il existe différents types de cigarettes électroniques, chaque modèle ayant ses propres caractéristiques et avantages :
- Les cigalikes : avec leur forme imitant celle des cigarettes traditionnelles, les cigalikes sont les premiers modèles de cigarettes électroniques apparus sur le marché. Elles se composent généralement d’une petite batterie et d’un cartomiseur contenant le e-liquide. Les cigalikes sont souvent jetables et offrent une expérience de vapotage moins performante que les autres dispositifs.
- Les e-cigarettes de type « pod » : plus récentes que les cigalikes, les e-cigarettes de type « pod » ont la particularité d’utiliser des réservoirs jetables préremplis de e-liquide, appelés « pods ». Elles sont compactes et faciles à utiliser, ce qui en fait un choix idéal pour les débutants.
- Les mods : ces dispositifs plus avancés permettent aux utilisateurs de personnaliser leur expérience de vapotage en ajustant notamment la puissance, l’autonomie ou la résistance de leur cigarette électronique. Ils se présentent sous différentes formes et tailles, avec ou sans écran de contrôle.
Le fonctionnement d’une cigarette électronique
Pour mieux comprendre le fonctionnement d’une cigarette électronique, intéressons-nous à ses principaux composants : la batterie, le réservoir (ou atomiseur) et le e-liquide.
- La batterie : elle constitue la source d’énergie du dispositif. Sa capacité, exprimée en milliampères-heure (mAh), détermine l’autonomie de la cigarette électronique. Les batteries peuvent être intégrées au corps du dispositif, ou amovibles et rechargeables via un câble USB.
- Le réservoir : aussi appelé atomiseur, il contient la résistance qui va chauffer le e-liquide pour créer de la vapeur. Le réservoir peut être rempli manuellement avec du e-liquide ou, dans le cas des e-cigarettes de type « pod », prérempli par le fabricant. À noter que certaines cigarettes électroniques sont équipées d’un système dit « tout-en-un » (AIO), où le réservoir et la batterie sont combinés en une seule pièce.
- Le e-liquide : il est constitué principalement de propylène glycol (PG), de glycérine végétale (VG), de nicotine (selon le choix de l’utilisateur) et d’arômes alimentaires. Il existe de nombreuses saveurs, telles que les fruitées, les gourmandes, les mentholées ou encore les classiques à base de tabac, permettant aux utilisateurs de varier les plaisirs et d’adapter leur vape selon leurs préférences.
La « vape culture » : un phénomène socio-culturel en plein essor
La pratique du vapotage s’est rapidement imposée comme une véritable culture avec ses propres codes et valeurs. Cette « vape culture » se traduit notamment par la création de communautés d’adeptes, qui échangent conseils, astuces et expériences via les forums en ligne, les groupes Facebook, les chaînes YouTube ou encore les blogs dédiés. Les réseaux sociaux jouent également un rôle majeur dans la diffusion de cette tendance.
Cette « vape culture » se manifeste aussi dans l’apparition d’événements spécifiques tels que les salons, les conventions et les compétitions autour du vapotage. Lors de ces rassemblements, les participants peuvent découvrir les nouveautés en matière de matériel et de e-liquides, assister à des démonstrations de tricks (figures réalisées avec la vapeur) ou encore participer à des concours de clouds chasing (compétition consistant à produire le nuage de vapeur le plus volumineux).
Enfin, la « vape culture » englobe également les aspects artistiques liés au vapotage, avec par exemple la popularité grandissante des photos de vapeurs capiteux ou des vidéos mettant en scène des prouesses techniques réalisées à l’aide de cigarettes électroniques. Cette expression créative dépasse le simple cadre du loisir pour certains, qui y voient une véritable forme d’art à part entière.
Zoom sur les e-liquides : composition, saveurs et législation
Les e-liquides sont un élément essentiel de l’expérience de vapotage et attirent souvent les fumeurs traditionnels par leur grande variété de saveurs. Les fabricants rivalisent d’imagination pour proposer des mélanges toujours plus originaux, mais il est important de noter que la qualité et la provenance des ingrédients utilisés peuvent varier d’une marque à l’autre.
Composition des e-liquides
Globalement, les e-liquides sont composés des éléments suivants :
- Propylène glycol (PG) : cette substance incolore et inodore est utilisée en tant que support pour les arômes et la nicotine. Le PG est également responsable du « hit » ressenti en gorge lors de l’inhalation de la vapeur. Il est généralement considéré comme non-toxique et est couramment employé dans divers produits alimentaires et pharmaceutiques.
- Glycérine végétale (VG) : elle est utilisée en complément ou en remplacement du PG afin d’apporter plus de volume à la vapeur produite lors du vapotage. La VG permet aussi d’adoucir le « hit » en gorge et de créer une sensation plus crémeuse. Comme le PG, elle est présente dans de nombreux produits de consommation courante.
- Nicotine : elle est présente sous divers taux de concentration dans les e-liquides, en fonction du choix de l’utilisateur. Certains e-liquides ne contiennent pas de nicotine et sont ainsi adaptés à ceux qui souhaitent simplement vapoter pour le plaisir sans développer une dépendance.
- Arômes : ils permettent d’apporter du goût au e-liquide et sont généralement concentrés autour de thèmes bien précis tels que les fruits, les boissons, les desserts, etc. Les arômes utilisés doivent être conformes aux normes alimentaires européennes s’ils sont destinés au marché français.
Réglementation des e-liquides
La vente et la fabrication des e-liquides sont encadrées par différents organismes et réglementations visant à protéger les consommateurs et garantir la qualité des produits mis sur le marché. En France, les fabricants et distributeurs d’e-liquides sont tenus de respecter la réglementation TPD (Tobacco Products Directive) qui concerne notamment les normes de fabrication, la composition et l’étiquetage des flacons. Ainsi, les producteurs se doivent de fournir des e-liqu