L’état général de la planète est alarmant avec une pollution qui recouvre presque le tiers de sa surface. En dehors des fumées produites par les usines, les déchets se présentent comme le premier facteur de la dégradation environnementale. Néanmoins, la tendance actuelle est en train de s’inverser avec des mouvements comme les « Retour aux sources » et le « Bio ». Ces types de concept s’appuient sur un nouveau mode consommation en accord avec l’environnement que ce soit au niveau de l’alimentation, l’énergie, les cosmétiques, … mais également les protections hygiéniques.
Prendre soin de votre corps pendant vos règles grâce aux protections hygiéniques bio
Si le sujet des règles était autrefois tabou, aujourd’hui, il est de plus en plus décomplexé. L’avènement des actions féministes et l’évolution des mentalités ont permis de mettre en lumière ce patriarcat. Depuis plusieurs années, les protections intimes classiques sont au cœur des controverses. Et pour cause ? La nocivité de leurs composants, ce qui explique la perpétuelle baisse de leurs ventes sur le marché. Vous pouvez d’ailleurs en savoir plus sur les thèmes de la santé et de l’éducation menstruelles en visitant Jho, le blog.
Désormais, les tampons et les serviettes classiques sont délaissés au profit des serviettes lavables, des culottes lavables, des cup menstruelles, des tampons bios, …
Par ailleurs, la période de menstruation est une période assez particulière dans la vie des femmes. Entre les sensations de nervosité, d’irritabilité, … sans oublier les problèmes de douleurs. Les périodes de règles sont loin d’être une partie de plaisir.
Ces dernières sont désagréables, incommodantes, gênantes dans la réalisation de certains gestes quotidiens…
Par la même occasion, leur composition peut provoquer des inflammations, des démangeaisons, des allergies, des mycoses. Les protections hygiéniques bio se présentent comme une option plus saine pour traverser cette période en toute sérénité.
Tout savoir sur les protections hygiéniques bio
Les protections hygiéniques bio sont moins dangereuses pour la santé et la planète. Si au premier regard, elles fonctionnent de la même façon que les protections classiques, il existe de nombreuses différences dont le mode de production et de fabrication.
En effet, les protections périodiques traditionnelles sont conçues dans des usines pétrochimiques. Elles sont essentiellement composées de substances synthétiques.
Les options bio sont quant à elles réalisées à partir de matières naturelles provenant directement de l’agriculture biologique. Par conséquent, les protections intimes bio sont hypoallergéniques et plus exemptes de particules toxiques.
Les protections hygiéniques bio sont disponibles en plusieurs versions dont :
La cup ou coupe menstruelle : Fabriqué entièrement en silicone, ce petit contenant est doté d’une grande souplesse. Tout comme le tampon, la coupe menstruelle s’insère directement dans le vagin. Une fois pleine, elle doit être vidée puis rincée à l’eau claire et stérilisée avant d’être réutilisée.
Des tampons, des serviettes pour le jour et la nuit et des culottes lavables : Que ce soit au niveau de l’aspect ou du fonctionnement, les serviettes hygiéniques lavables et les tampons lavables ressemblent fortement à leurs versions traditionnelles
Cependant, ces protections sont fabriquées à partir de matières naturelles issues d’une agriculture biologique et sont lavables (donc réutilisables). Dans le cas des culottes menstruelles, ce sont des variations des serviettes hygiéniques lavables (SHL).
Elles sont équipées d’une multitude de couches de tissus ultra-absorbantes pour retenir le sang. Elles se maintiennent également de la même manière.
Santé et précarité menstruelles : quels acteurs luttent pour les droits des femmes ?
Si les barrières concernant l’intimité féminine sont en train de tomber en Europe, il n’en est pas de même dans le reste du monde.
Au Cameroun
Au Cameroun, 1 fille sur 4 ne va pas à l’école durant ses menstruations. Bien que les causes de ce phénomène soient étroitement liées au manque de protections hygiéniques, le véritable problème se situe aussi au niveau des cultures et des traditions.
Face à ce constat, le projet Girls Excel a vu le jour et est en collaboration avec l’ONG w4 et Jho (une enseigne de protections intimes bio) avec des objectifs bien précis. Celui de procurer aux jeunes filles des zones rurales et des camps de réfugiés des protections périodiques saines et durables. Mais surtout de réussir à faire évoluer les mœurs traditionnelles sur le sujet des règles.
En parallèle, les membres de l’association offrent des formations aux femmes afin qu’elles puissent profiter d’une indépendance financière.
A Abidjan
À Abidjan, la marque Jho s’est associée à l’association Cavoequiva.
Comme l’équipe de Cavoequiva manque cruellement de fond, l’enseigne Jho leur procure diverses donations. Le but est de permettre à ces jeunes rescapé(e)s de bénéficier de soins médicaux, de nourriture ainsi que des mesures d’accompagnements psychologiques.
L’enseigne Jho est également active en Europe plus particulièrement en France à Saint Etienne. En partenariat avec le foyer d’accueil d’urgence Acars, Jho participe à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
L’association met tout en œuvre pour les accueillir dignement en les nourrissant et en leur fournissant des formations pour faciliter leur réinsertion dans la société. Toutefois, l’association a toujours besoin de financement et c’est pourquoi Jho leur verse des dons et des équipements matériels, tels que des protections intimes.
Que contiennent les protections hygiéniques ? Le point sur ces substances parfois dangereuses
Les études entreprises par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) en juillet 2018 ont démontré la nocivité des protections hygiéniques conventionnelles.
En effet, le rapport stipule la présence de nombreuses substances très controversées telles que les hydrocarbures, les dioxines, les perturbateurs endocriniens (phtalate), les matières synthétiques (rayonne, polyéthylène, polyester, polypropylène),…
Néanmoins, le composant qui le plus alerté le grand public est celui du pesticide glyphosate. Cet herbicide figure parmi les composants le plus toxiques au monde.
En outre, il est catégorisé comme « substance cancérigène ». Outre cela, le coton employé dans les protections intimes doit subir un processus de blanchiment par le biais de certains produits chimiques dont le chlore.
Ces derniers se révèlent être également néfastes pour la flore vaginale voire l’ensemble de l’organisme.