La taille de vos seins vous embarrasse ? Si vous souhaitez avoir une plus grande poitrine, l’augmentation mammaire est la solution pour vous. Cette intervention chirurgicale est désormais la plus pratiquée au monde. Sachez cependant qu’elle nécessite plusieurs étapes. Le point dans cet article.
Avant l’intervention chirurgicale
La chirurgie d’augmentation des seins requiert une grande préparation de la patiente tant au niveau physique que moral. Grossir des seins n’est pas anodin et amène de nombreuses conséquences. Au minimum, deux consultations seront faites avant d’entamer l’intervention. En cas de besoin, le chirurgien demandera plus de rendez-vous. Des photographies devraient être prises à chaque consultation.
La première consultation
La patiente devra évidemment consulter un chirurgien spécialiste de l’augmentation mammaire. Ce premier rendez-vous définira les demandes et le souhait de cette dernière. Excellence esthétique, spécialisée en augmentation mammaire à Paris, confirme que cet entretien est primordial.
Le chirurgien esthétique va ensuite entamer une interrogation avec une liste de questions courantes pour avoir une idée sur la possibilité d’éventuelles contre-indications. La patiente sera donc enquêtée à propos des médicaments qu’elle ne supporte pas, de ses antécédents familiaux ainsi que de ces possibles maladies chroniques. Cette première consultation sert surtout à savoir si la femme est vraiment décidée ou non.
Le chirurgien plasticien fera généralement un examen pour mieux connaître la morphologie de sa patiente et pour décider ensemble ce qui lui convient le mieux sans omettre évidemment son souhait. On examinera donc la silhouette de la femme, son buste, la forme de son thorax, la place de ses aréoles, et particulièrement le positionnement et la forme de ses seins. Cet examen pourra informer la patiente de la possibilité ou non de faire une augmentation mammaire. En effet, en cas de problème morphologique, il se peut que les prothèses déforment encore plus le corps de la patiente.
Cette première consultation définira également le type d’implants adéquats. Le choix dépend presque entièrement du type de la peau de la patiente, en fonction de sa fermeté et de son épaisseur. Une peau de bonne qualité peut supporter des prothèses plus lourdes.
Ne vous inquiétez pas, votre chirurgien vous expliquera tout sur l’intervention et les risques à prendre. Il vous conseillera sur le bon choix pour avoir une belle silhouette. Vous serez renseigné sur tout ce qu’il ne faut pas faire avant et après l’intervention. On vous avisera également du coût total de la chirurgie et de la lettre de consentement.
Une longue période de réflexion
Faire de la chirurgie esthétique est une décision très importante. Même s’il est toujours possible d’enlever les implants mammaires, subir plusieurs opérations n’est jamais bon pour la santé. Le chirurgien va donner quelques semaines à la patiente afin qu’elle puisse réfléchir et prendre la bonne décision.
Si la patiente est totalement convaincue de la nécessité de faire une augmentation mammaire, elle sera enfin invitée à une dernière consultation.
La consultation avant opération
Quand la patiente revient vers le chirurgien plasticien, plusieurs examens seront programmés, à savoir la mammographie, un examen sanguin complet ainsi qu’une échographie. Cette dernière vise à inspecter la présence ou non d’anomalies ou de nodules.
La patiente devra aussi voir son anesthésiste avant son intervention chirurgicale. À titre d’information, l’augmentation mammaire se fait sous anesthésie générale.
Ces consignes sont à suivre obligatoirement avant l’intervention :
- pas de tabac deux mois avant l’opération
- pas d’aspirine ni d’anticoagulants oraux ni d’anti-inflammatoires pour les deux semaines précédant l’intervention
- pas de contraception par voie orale quatre semaines avant la chirurgie
Pendant l’intervention chirurgicale
L’augmentation des seins peut se faire avec deux types d’intervention. La patiente choisira si elle veut des prothèses mammaires ou faire de la lipostructure.
La mise en place des implants mammaires
L’opération pour une augmentation mammaire via des implants dure en général une heure. La patiente doit être en position assise ou semi-assise.
L’incision se fera soit près des aisselles, soit sur les aréoles, soit sous les seins. Aussi, la dernière option n’est pas très pratiquée. Enfin, la décision est seulement prise en fonction de la morphologie de la patiente ou encore du choix de prothèses.
Après l’incision, le chirurgien préparera la loge de réception. Les implants peuvent être introduits devant le muscle pectoral, derrière ou encadrant le muscle. Cette option dépend entièrement de la morphologie et de la qualité de la peau.
En cas d’affaissement des seins, le chirurgien réduira la peau de la poitrine pour remonter les aréoles. Il positionne l’implant puis met des drains en silicone pour éviter les hématomes. Il modèle ensuite un pansement en forme de soutien-gorge pour bien maintenir les seins et la nouvelle forme de la poitrine.
La lipostructure
Appelée également le lipomodelage, cette intervention consiste à prélever de la graisse dans les autres parties du corps de la patiente (dans le ventre, les cuisses…) et à la réinjecter ensuite dans la poitrine.
La lipostructure se fait pour les petites modifications et est adaptée aux femmes de moins de 35 ans, sans aucun antécédent de cancer.
À noter que l’hospitalisation est indispensable pendant et après l’opération chirurgicale. La patiente devra rester au moins 24 h à l’hôpital. En effet, il est nécessaire de la surveiller afin qu’elle ne bouge pas trop. Beaucoup de mouvement peut entraîner du saignement.
Après l’intervention chirurgicale
Après une plastie mammaire, il faut :
- un arrêt de travail de 15 jours et des exercices physiques durant les quelques semaines qui suivent l’opération.
- porter un soutien-gorge de sport ainsi qu’une bande de contention mammaire pour au moins un mois après l’intervention.
- faire de petits exercices des bras pour permettre aux muscles de ne pas se rétracter.
- éviter la grossesse au moins dans les deux ans qui suivent l’intervention.